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Haunted Apartments

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les avis de Cinemasie

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3 critiques: 2.67/5

visiteurnote
Django 4
Bastian Meiresonne 2.5
cityhunter 1.5


classer par notes | date | rédacteur    longueurs: toutes longueurs moyen et long seulement long seulement

Qu'est ce qu'il est blême, mon HLM...

Rare sont les films d'horreur japonais post-Ring vraiment réussis. Surtout ne boudez pas votre plaisir en tentant de visionner ce cauchemar sur pellicule. Pourtant tous les symptômes Ring-like y sont présents: filles aux cheveux longs et gras (d'accord cela fait parti du folklore japonais et Nakata n'a rien inventé) et apparitions savamment dosées pour un maximum d'effet. Seulement voilà, Haunted Apartments bénéficie d'un scénario malin et inventif. Même si l'histoire est convenue et sans surprise dés le début, le traitement parallèle ayant attrait aux autres locataires mérite le détour. Ici règne la paranoïa et la lâcheté en raison d'une malédiction qui les oblige tous à revenir avant minuit. Ce qui permet au film de bifurquer chez les autres habitants pour nous régaler de leurs peurs et angoisses dans différentes scènes bien oppressantes.
N'hésitez pas à voir ce film et surtout n'oubliez pas de rentrer à l'heure.

02 février 2009
par Django


Vendu

Les japonais persistent dans leur volonté à faire peur. Peinant à se détacher de la surexploitée figure horrifique de la jeune fille aux longs cheveux sales, les scénaristes de Haunted Appartments tentent au moins de minimiser ses apparitions et de privilégier de nouveaux éléments fantastiques. Le long métrage fait partie de la collection Tales of Terror, d'après une compilation d'histoires horrifiques récoltée dans tout le Japon par les romanciers Hirokatsu Kihara et Ichiro Nakayama. Habituellement adaptées comme films à sketches, Haunted Appartments fait partie des rares déclinaisons sous forme de long-métrage à cause de la densité du scénario. Néanmoins classique dans son ensemble, le scénario regorge de quelques approches inédites, notamment dans la description du quotidien des habitants, incapables de mener une existence normale en raison de la malédiction. Si certaines scènes d'horreur semblent une simple concession à prolonger artificiellement la durée du film (scène de la mort de la famille; la soudaine apparition de soldats morts au combat), d'autres sont d'une redoutable efficacité (un garçonnet tentant d'étrangler sa petite sœur).

17 janvier 2007
par Bastian Meiresonne


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